J’ai pu explorer de nombreux trésors lors de mon séjour dans la magnifique ville de Tbilissi. Architecture imposante, traditions atypiques et gastronomie délicieuse au cœur de la capitale géorgienne.
J’ai profité de mon repos pour faire un tour en Géorgie, ce pays dont on entend peu parler – à part lors d’évènements politiques – bien que la capitale Tbilissi regorge de lieux, de bâtiments et est riche d’une culture bien particulière.
Mon voyage en Géorgie a duré 7 jours, c’était en octobre. 7 jours pendant lesquels j’ai aussi visité les alentours de la ville. Un tant que français la Géorgie n’est pas une destination populaire pour voyager. On connaît plus l’Espagne, l’Italie ou la Grèce… Pourtant j’ai croisé quelques français.
Situé aux portes de l’Asie dans la région du Caucase, qu’est-ce que Tbilissi offre aux voyageurs ? est-ce qu’elle est aussi intrigante que ce qu’on lit sur différents blogs de voyage ? Je ne vais pas spoiler mais j’ai adoré 👀
Le centre historique
Après mon arrivée à 4 heures du matin à l’hôtel et un petit déjeuner à 12h, il est temps de visiter la ville. Le centre de Tbilissi est assez petit, 2 ou 3 jours maximum suffisent à en faire le tour. C’est pour ça que le meilleur moyen pour le visiter reste la marche à pieds. Heureusement, je n’ai pas oublié de prendre une bonne paire de chaussures ! Il y a beaucoup de reliefs, notamment pour accéder à la montagne qui surplombe la ville et d’où la vue est incroyable. Ca tombe bien, j’adore marcher.
Mon hôtel est tout près du centre historique de Tbilissi, juste à côté du quartier Europe (Europe Square) et de l’Église Metekhi – une petite église orthodoxe où je constate déjà de nombreux touristes sur place prenant des photos. Il me suffit de 5 minutes de marche pour traverser le grand pont et accéder à la vieille ville. C’est un quartier très touristique, beaucoup de vendeurs essayent de me vendre des tours de bus, ou des tours de bateaux sur le fleuve Koura toujours avec le sourire !
La vieille ville est un endroit idéal pour flâner dans les ruelles et apprécier les bâtiments pittoresques à l’architecture méconnue en France. Je vois des maisons colorées en rouge, bleu, marron… des nuances de verts. Certaines rues sont bien aménagés, d’autres beaucoup moins et males entretenues. Il faut dire que la Géorgie est un pays assez pauvre.
De l’autre côté du fleuve, la Cathédrale St. George et plus haut la forteresse Narikala. Ca demande un minimum de préparation, car ça monte. Je n’ai pas regretté un seul instant d’être monté tout là-haut, même par 30 degrés ! Une fois sur les murs de la forteresse, je surplombes tout Tbilissi et la vue est incroyable. J’y suis retourné plusieurs fois la nuit tombée. Il y a un parcours aménagé avec des petits stands pour acheter des souvenirs, du café ou des glaces. Je continue de marcher et je passe devant La Mère de Géorgie, une grande statue de 20m représentant Clad.
Les places modernes de la capitale
Pour redescendre en bas il y existe un moyen moins fatiguant, le téléphérique. La carte de transport de la ville Metromoney que j’ai acheté la veille me permet de le prendre pour accéder en contrebas au parc Rike.
C’est le park que l’on voit en premier lorsqu’on accède au centre de Tbilissi. Il se mélange avec la vieille ville et les infrastructures modernes. C’est un parc que j’apprécie c’est souvent bondé et il y a parfois des évènements le soir. Des stands pour acheter des shawarmas, des jus. J’achète justement un de ces shawarmas avec tout un tas de légumes dedans et une viande excellente, et un jus de grenade – je déconseille c’est très amère ! Le soir, avec mon jus d’orange à la main, je marche dans les environs sans vraiment savoir où je vais. L’ambiance est très festive, j’adore !
Un soir, je me rapproche du fleuve et traverse le pont de la paix – une infrastructure tout en verre et acier – où beaucoup de couples se prennent en photos. Juste en face le casino de Shangri La et d’autres parcs et bâtiments religieux et politiques de la ville.
Un autre soir, je cherche un centre commercial et j’ai de la chance car il y en a un grand pas loin. J’aurais l’occasion d’aller au cinéma et de faire les boutiques lorsque les températures sont trop élevées. Mais pour faire des bonnes affaires, vaut mieux aller dans les marchés et les boutiques sous terraines, c’est là où les prix sont les plus intéressants.
La nature au cœur de Tbilissi
Il y a plusieurs petits parcs faciles d’accès qui ont leur charme propre. En regardant sur internet je remarque un très grand parc pas loin de l’hôtel, il s’agit du jardin botanique qui est ouvert de 9 heures à 19h30. Un ticket coûte 4 lari (1.35€), c’est tellement pas cher que j’y retourne plusieurs fois, en m’enfonçant à chaque fois un peu plus loin dans les forêts.
Ce parc est très vaste avec beaucoup de sous-parcs à thème à voir, des chemins à suivre qui m’amènent dans des forêts, des lieux reculés. Des milliers d’espèces de plantes et de fleurs. Il y a même un pont surplombant une cascade. Mais là encore ça grimpe énormément. Je vois au loin un évènement festif, les gens font la fête et dansent. Peut-être un mariage ?! Je n’ai jamais trouvé la route pour me rapprocher 😄
En sortant du jard j’entamme une autre marche très physique – la quatrième du séjour jusque là – jusqu’au Monastère de la Transfiguration de Tabor. Ce monument est visible de partout, mais plus difficile d’accès qu’il n’y paraît !
J’ai entendu parlé des fameux thermes de Tbilissi, alors après une longue journée où je comptabilise presque 30000 pas, je vais essayer de me relaxer. J’ai entendu dire que les bains de soufre sont très agréables pour le corps. Après tout c’est une des traditions, il y a en partout dans la ville. On voit d’ailleurs les petites coupoles qui sortent de terre. Le choix est vaste :
- Chreli-Abano (Orbeliani Baths)
- Gulo’s Thermal Spa
- N°5 Sulfur Bathhouse
Ils sont proches du jardin botanique, j’ai de la chance. Je réserve à l’avance une salle privée car les bains publiques, c’est pas trop mon truc. J’ai rendez-vous pour 19h. Le bâtiment est très joli et je me perds un peu dans toutes ses mosaïques. On me conduit dans une petite salle à la déco intéressante. Une douche, un salon et une table de massage en option. Un bain privé à Chreli-Abano coûte de 150 à 600 GEL pour 1 heure. Les consignes sont simples : se laver avant et après avoir plongé dans le bain de souffre. C’est ma première expérience et je dois dire que l’eau est très chaude, mais c’est vrai que ça relaxe…
Se déplacer plus loin dans Tbilissi
La ville est largement couverte par les transports en public. J’utilise largement le metro grâce à ma Metromoney carte pour me déplacer dans les quartiers éloignés de la capitale géorgienne. Un avantage du métro : il est très simple, à la différence de celui d’Istanbul ! Toute la ville regorge de nombreux parcs, statues, universités et bâtiments officiels, et rues que j’admire chaque jour de mon séjour.
Malheureusement, je remarque aussi que la ville et que le pays sont très pauvres. Outre les jolies paysages et la météo agréable, je longe des maisons en ruinent ou pas loin de le devenir, des habitations abandonnées. L’économie géorgienne se développe, et j’espère que ça va continuer.
Le quatrième jour, je prends le métro pour aller voir le grand marché de Tbilissi. J’ai la chance de me faire comprendre, les géorgiens sont nombreux à parler anglais. J’en profite pour acheter une des spécialités culinaires du pays, les Churchkhela. J’adore cette confiserie traditionnelle géorgienne et je décide d’en racheter plus tard pour ramener en France. J’achète aussi un peu de fromage, et quelques fruits pour l’hotel.
En dehors de Tbilissi ?
Pas besoin d’aller dans le Caucase reculée pour apprécier les paysages de la Géorgie. Juste en prenant le taxi, je me suis rendu à la découverte de plusieurs villages au charme atypique pas très loin de la capitale et proche de la nature géorgienne.
La ville de Mtskheta (à 25km de la capitale) et sa gare ferroviaire – abandonnée ? – où j’ai croisé de nombreux touristes en me promenant dans la petite ville. Comment sont-ils tous venus là ?!
Zahesi, un village longeant par le fleuve Koura. En marchant un peu, tu tomberas sur des petits monastères et églises très jolis. Elles accompagnent le calme de ces lieux, et ça fait du bien quand on sort de la capitale bruyante et toujours en mouvement. La route national est en bon état et vous pourrez voir les villages qui la longent. Vous ne serez jamais loin de la Koura.
Choses à savoir en tant que français à Tbilissi
>Les habitants sont toujours contents de voir des français, la plupart parlent anglais correctement. La gérante de mon hôtel, me propose d’ailleurs plusieurs fois un verre de vin géorgien quand je rentre le soir 😃
La monnaie est la Lari (1 Lari = 0.34€) que j’échange contre des euros à des points de change un peu partout en ville, les taux de change Euro/Lari très bons. Le coût de la vie pour un français en Géorgie est juste incroyable, tous les soirs je mange à ma faim pour seulement quelques euros : shawarmas, restaurants, snacks sur la route… J’apprécie le fait que la nourriture « occidentale » est abondante, mais je suis tombé amoureux du Khachapuri qui un pain au fromage. J’en ai acheté plusieurs en boulangerie et à chaque fois c’est un gros coup de cœur ! Je n’en ai jamais trouvé en France.
Les paysages mi-européens mi-asiatiques sont assez différents de ce qu’on peut voir en France. Parfois je traverse des forêts très dense et verte, et d’autres moments je passe devant un paysage sec et presque désertique.
Les déplacements en transport en commun ne sont pas chers du tout et la carte de métro Metromoney ne coûte pas grand-chose. La recharger est très simple et m’a permis de prendre le métro, le funiculaire et les bus durant 1 semaine. J’ai pris le taxi seulement 3 fois.
Seulement une demi-journée de voyage
J’ai pris mon billet d’avion pour mon escapade en Géorgie qui est le moyen le plus simple. J’ai eu une escale de quelques heures à Istanbul. J’ai préféré opté pour la Turquie car je connais bien leur compagnie aérienne Turkish Airlines et je n’ai jamais eu de soucis avec eux. Il m’a fallut une demi-journée avec une arrivée tard dans la nuit.
J’aimerais voir de mes propres yeux les autres grandes villes géorgiennes comme Batumi et Kutaisi qui ont apparemment un charme unique.
Une fois atteri à l’aéroport de Tbilissi, je me fais rapidement accoster par un chauffeur de taxi. Je lui montre l’adresse et il me propose un tarif. J’accepte, je suis fatigué je veux juste trouver l’hôtel et sauter dans le lit ! Pour payer moins cher, j’aurais pu passer par une application comme Bolt, chose que j’ai fait pour mon retour à l’aéroport. C’est comme Uber.
Mon premier chauffeur parlait très bien anglais, et me racontait pourquoi il adore travailler la nuit : plus calme qu’en journée. Il m’a également donné son numéro, au cas où je voudrais fumer un peu durant mon voyage…
Le prix du billet m’a couté 382€ avec la compagnie aérienne turc Turkish Airlines, à l’aller comme au retour et l’hôtel près de 271€. Les offres AirBnb sont peu présentes dans la capitale, mais il y en a de plus en plus. Un peu compliqué de trouver l’hôtel, mais après plusieurs minutes à tourner en rond, j’ai finalement trouvé !
Tbilissi possède une grande richesse historique et ça se ressent dans chaque quartier. Un coup d’œil sur GetYourGuide pour réserver une visite guidée des vieux quartiers de la ville.